Rémy Knafou, auteur de l'essai de référence sur le tourisme Réinventer (vraiment) le tourisme était l'invité d'Ali Rebeihi sur France Inter pour donner ses conseils et solutions pour échapper au suroturisme cet été.

Rémy Knafou ajoute que le tourisme participerait au réchauffement climatique à hauteur de 8 % des émissions de gaz à effet de serre, "car pour qu'il y ait tourisme, il faut que soit mis en place tout un réseau de moyens de transport et des hébergements, des aménagements, des équipements pour distraire, ce qui modifie beaucoup notre environnement. Aujourd'hui, on ne se contente pas de ce catalogue fantastique qui est déjà à notre disposition, il faut sans arrêt aller toujours plus loin".

Débat complet à réécouter ici.

Wagner. Enquête au coeur du système Prigojine, de Lou Osborn et Dimitri Zufferey, paraîtra le 15 septembre.

Les auteurs, membres du collectif All Eyes On Wagner, étaient en train de mettre la touche finale à leur ouvrage quand l'histoire s'est accélérée. Pour tenter de comprendre ce qui se passe en Afrique, France Inter l'avait invitée à la matinale du mercredi 28 juin aux côtés de Vincent Hugeux, journaliste et enseignant à Sciences Po, Nyagalé Bagayoko, politologue et présidente de l'ASSN. Voir la vidéo :

Luc Jourjon, dans son article pour la revue du Club Alpin français sur Demain, c'est nous, fait l'éloge de François Bernard, "modestre professeur de technologie, (...) chercheur d'ours, turcophone et adepte de vies nomades" qui a eu le courage d'amener sa classe de troisième au Svalbard pour les confronter à la réalité du changement climatique. "Le récit décrit l'aventure, sa préparation, ses résultats, sans jamais nous ennuyer, avec le souci de n'être ni dans la simple théorie, ni dans le sectarisme."

"Une expérience loin des fausses bonnes idées et du verbiage qu'on entend habituellement à ce sujet."

Les 7, 8 et 9 juillet 2023 se tiendra la quatrième saison du Festival des idées de La Charité-sur-Loire : "Face aux périls, faisons grandir un monde désirable". À l'occasion de rassemblement, "les citoyens et citoyennes de tous les horizons se regroupent pour comprendre et imaginer le monde qui vient". 

Sophie Caillat, fondatrice des éditions du Faubourg, interviendra sur un péril qu'elle observe au quotidien : celui de l'édition française. Elle débattra autour de la question "Face aux géants : quels modèles économiques pour l’édition et les médias indépendants ?" aux côtés de Camille Dorival   Jacques Trentesaux et Wilfrid Séjeau. 

Pour rappel, le livre que nous avions publié à l'issue de la première édition : Des idées pour faire tomber les murs

À ne pas manquer ! 

Geneviève Clastres signe une chronique sur l'essai de référence sur le tourisme de demain, Réinventer (vraiment) le tourisme par Rémy Knafou. 

Au-delà du constat et du retour en arrière historique pour tenter de comprendre comment nous en sommes arrivés là, le grand mérite de cet ouvrage est de proposer de nombreuses pistes et solutions pour s’affranchir d’un modèle touristique qui n’a fait que s’accélérer (...). 

Chez Rémy Knafou, le constat est également sans appel. Pour lui, le tourisme durable n’est qu’une goutte d’eau intéressante mais négligeable qui ne pourra pas, à son échelle, changer la face du monde (...). 

L'article complet est à retrouver ici.

Le CNL organise chaque année une série de tables rondes dédiées aux professionnels du monde du livre. Mercredi 5 juillet, Sophie Caillat, fondatrice des Éditions du Faubourg sera leur invitée aux côtés de Pierre Banons ( éditions Théâtrales), Serge Ewenczyk (éditions Ça et là), David Meulemans (éditions Aux Forges du Vulcain) et Christine Morault (éditions Memo) pour débattre des mutations liées à la filières du livre. 

Avec la participation exceptionnelle de Jean-Yves Mollier, spécialiste de l'histoire de l'édition, qui nous livrera son analyse sur le contexte économique actuel et les perspectives d'évolution de l'édition indépendante. 

Un sujet et une rencontre qui s'annoncent passionnants. 

Mercredi 14 juin, le Dr Damien Mascret sera à la boutique lyonnaise de Passage du désir (centre commercial Part-Dieu) pour présenter et dédicacer son livre Le Cycle du désir.

Rendez-vous à partir de 19h chez Passage du désir (17 rue Docteur Bouchut, 69003 Lyon - CC La Part-Dieu) autour d'un cocktail dinatoire.

Violaine Dutrop est lauréate du Palmarès d’Écrivain.es des Industries Electriques et Gazières 2023 pour son essai « Maternité, paternité, parité ». 70 livres étaient en lice cette année !

Elle concourait  à cette 7ème édition du concours d’écriture des Activités Sociales au titre de la CMCAS Lyon en tant qu'ancienne salariée d'EDF-GDF.

Le deux autres lauréates désignées par le jury sont :
Adley J Saunders de la CMCAS Tours-Blois pour son roman policier « Les pies qui chuchotent »
Mina Namous de la CMCAS Hauts-de-Seine pour son premier roman « Amour, extérieur nuit »

Leurs ouvrages seront présents dans les bibliothèques des principaux villages vacances CCAS cet été !

Le lancement du livre du Dr Damien Mascret Le Cycle du désir a eu lieu dans la boutique bondée de Passage du désir rue du Pont Neuf. Voici un aperçu pour celles et ceux qui n'ont pu s'y rendre.

Deux anciens élèves de l'équipée Demain c'est nous, organisée par l'enseignant François Bernard (collège Fénelon de La Rochelle) avec la glaciologue Heïdi Sevestre, Siméon Brand et Anissa Duchet, étaient reçus par Mathieu Vidard et Camille Crosnier sur France Inter ce mardi 30 mai.

Dans ce numéro spécial de La Terre au carré, les élèves ont raconté les tours de garde la nuit pour surveiller les ours, Heïdi Sevestre la multiplication des rennes et leur famine, et François Bernard comment il a secoué l'Education nationale. La question éthique du bilan carbone de l'expédition et de la moralisation du sujet a été longuement débattue.

« A la base, je suis prof de techno et j'aime bien les choses concrètes. Et je voulais absolument que les élèves fassent travailler leurs sens, qu'ils puissent toucher, qu'ils puissent voir et sentir. Par des expériences précédentes au Sahara, ou en Mongolie, je savais qu'il fallait aller dans des lieux où la nature est vraiment très présente, où elle est plus forte et où on est réduit à trois fois rien. Mais cette discussion sur notre bilan, on l’a eue avec les élèves. Les personnes qui nous ont aidés ont fait une compensation carbone. Aujourd’hui, je n’irais plus aussi loin. Le bilan carbone a pris une plus grande place dans nos vies. »