Littérature
La Déconnexion

La Déconnexion

« Qu’est-ce qui vous pousse à noircir des centaines de pages sur la vie d’un autre, à part l’envie de vivre par procuration des choses qui vous seront à jamais interdites ? »
La Déconnexion

La Déconnexion

Éric L'Helgoualc'h

Quand on perdit la trace d’Elias Naccache dans le chaos du conflit syrien, quelque part dans les ruines de Raqqa, sa disparition eut suffisamment d’écho pour qu’un magazine versé dans le glamour et les destins brisés me confie le soin d’écrire son portrait. Le public voulait comprendre comment un homme tel que lui, devenu millionnaire après la vente de sa première start-up, avait pu disparaître dans des circonstances aussi extravagantes. On s’était aperçu dans les rédactions qu’il existait peu d’informations fiables à son sujet. On disait qu’il s’était fait évincer de la direction de son fonds d’investissement par ses propres associés. Qu’il vivait reclus dans un monastère transformé en bunker sophistiqué. Qu’il avait développé une passion pour les armes à feu. Qu’il se préparait en secret à la guerre civile attisée par ses amis d’extrême droite. Jamais il n’avait pris la peine d’opposer le moindre démenti. Pour avoir œuvré à la plus formidable explosion d’ego de l’histoire, il avait compris que dans cette ère nouvelle, l’ultime luxe serait le silence. 

Je me suis donc lancé dans l’exercice périlleux consistant à retracer sa vie sur la foi de quelques témoignages. J’avais pour m’aider le soutien ambigu du souvenir. Elias et moi avions noué à l’adolescence des liens d’amitié qui avaient survécu aux aléas de l’âge adulte. Comme tant d’autres avant nous, nous avions pris à vingt ans la route de Paris. Sa réussite avait été fulgurante. La mienne, toute relative, plus longue à se dessiner. Nous avions continué à nous voir par intermittence, jusqu’à ce que ses choix politiques nous éloignent pour de bon. 
 
Je me suis mis au travail quelques semaines après sa disparition. Mon portrait est paru deux mois plus tard, en décembre 2017, huit pages sur papier glacé entrecoupées de publicités pour des montres de luxe. Je n’en avais pas terminé avec lui pour autant. Au début de l’année suivante, dans des circonstances évoquées plus loin, j’ai fini par accéder à un pan méconnu de cette histoire.
 
Ce livre est le fruit de cet éclairage nouveau. J’y décris le déroulement de mon enquête initiale, tout en explorant certains aspects de la vie d’Elias qui m’avaient largement échappé. Ce récit peut être vu comme la version optimisée d’un programme défaillant. Je m’y suis autorisé un ton plus personnel. Les détracteurs habituels de mes romans, ceux qui m’ont reproché mes excès dans la mise en scène de soi, ne manqueront pas d’y voir une nouvelle preuve de narcissisme. Après la parution d’un de mes livres, un commentaire m’a beaucoup amusé, d’autant qu’il visait juste : « Écrirait-il une biographie de Vercingétorix qu’il ne pourrait s’empêcher de  se peindre en combattant d’Alésia, se demandant s’il tient correctement son épée pour la photo, si le grand moustachu hirsute qui agite sa hache à côté de lui a compris qu’il baisait sa femme ou s’il a bien fait de reprendre du sanglier". 
 
Bien vu, camarade critique ! Quel autre motif vous pousse à noircir des centaines de pages sur la vie d’un autre, sinon l’envie de vivre par procuration des choses qui vous seront à jamais interdites ? Dans chaque biographe, il y a un contemplatif saisi de vertige devant l’existence d’hommes et de femmes voués à la démesure. Plutarque devait s’ennuyer ferme dans son magistère de prêtre d’Apollon pour consacrer tant d’années à la vie des gloires de son temps, un ramassis de démagogues et de conquérants sanguinaires. Stefan Zweig était un Austro-Hongrois raffiné, baignant dans la poésie et l’opéra, attiré par des figures louches de prophètes, d’aventuriers et d’explorateurs. Je ne suis pas de la trempe d’un Zweig, et le personnage principal de cette histoire n’a sans doute rien d’un héros selon ses goûts, mais je n’ai pas peur, au moment d’entamer ce récit, d’assumer pleinement cette part de fascination. 
 
 
 

 

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Publié le 20 août 2020 - 304 pages - largeur 130 mm, longueur 200 mm

Né au Liban pendant la guerre, Elias Naccache a fait fortune en revendant sa première start-up à la faveur de la bulle internet du début des années 2000.  L’histoire commence lorsqu’il disparaît en Syrie où il a rejoint des volontaires chrétiens engagés contre Daech.

Qu’est-ce qui a pu conduire ce petit génie du web à se déconnecter au point de prendre les armes ? Un magazine people confie à son ami d’enfance le soin de mener l’enquête. La biographie du disparu prend forme sous nos yeux, avec sa cohérence et ses zones d’ombre, dans un palpitant puzzle psychologique.

Qui est vraiment Elias Naccache  ? Un immigré avide de revanche ? Un fasciste en puissance ? Un amant trompé ? À travers son histoire, c’est le portrait de notre époque qui se dessine, entre mirages technologiques, mise en scène de soi et crispations identitaires.


 

Retours de libraires :

« Bravo pour ce livre si captivant! L'ouvrir c'est ne plus s'en déconnecter, malgré son titre. Sa plume acérée, incisive, frappe juste au coeur des problèmes identitaires. » Marie-Rose Guarnieri, de la librairie des Abbesses

«Un roman juste, une variation brillante sur l’amitié, sur l’amitié malgré tout. Avec le narrateur on se prend à aimer et désirer comprendre cet homme tourmenté, infiniment humain, infiniment touchant. Un premier roman impeccable, profond, haletant du début jusqu’à la fin. » Wilfrid Séjeau, Le Cyprès-Gens de la lune, Nevers

« Nourri de références sur les médias l’économie et la vie politique ce premier roman immerge le lecteur dans l’atmosphère des années « bling bling », avec l’émergence des chaînes d’information en continu et l’explosion des réseaux sociaux. Il se lit comme un polar. » Jacques Planchon, Librairie Le Millefeuille, Clamecy

« Un premier roman très réussi. » Fabien, Fnac Besançon 

« Un premier roman qui se lit comme un polar avec un narrateur qui, en exposant son intimité, dresse un portrait aussi objectif que possible d’Elias, d’une certaine France mais également des problématiques identitaires qui minent nos sociétés depuis quelques décennies maintenant. »  Max Buvry , Librairie Vaux Livres  

« On a du mal à croire que l’histoire de ce roman est une fiction tant on se fait prendre par son côté documentaire : de la “bulle internet” à la guerre civile en Syrie, toute notre époque résonne dans le portrait de cet homme dont on cherche à percer le mystère ! Bluffant. » Philippe Guazzo, Le Comptoir des mots, Paris 

« Un roman palpitant et remarquablement bien construit. » Noémie, Librairie Rive Gauche, Lyon

« La Déconnexion nous conduit avec une profonde crédibilité dans la vie d'un auteur parti sur les traces d'un ami d'enfance porté disparu en Syrie. Une enquête de tous les mystères qui interroge aussi l'auteur sur son passé dans le désir d'éclaircir ces nombreuses zones d'ombres. Proche du ton d'un récit, ce premier roman est criant de vérité au point que nous sommes entraînés nous aussi dans cette investigation (qui nous paraît plus réelle que jamais) et confrontés à ces interrogations sur la disparition d'un prodige ayant décidé de prendre les armes". » Jérémy Derny, Librairie L'Impromptu, Paris

 

Les citations presse : 

« Un jeu de piste fascinant qui suit à la trace la paradoxale "radicalisation à l'envers" de celui qu'on prend pour un fou, un fasciste, une victime ou un génie du mal. Ce premier roman très abouti dessine le portrait d'un homme singulier et aussi celui de toute une époque. » L'Humanité 

« La Déconnexion est une enquête, à la fois psychologique et policière. (...) Éric L'Helgoualc'h distille l'histoire d'un homme jusqu'à en reccueillir l'essence, sans perdre de vue qu'il s'agit d'un conte ontolgique.  » Le Matricule des Anges 

« Une fresque sociale intense et addictive à l'écriture cinématographique. » Voici 

« Un premier roman palpitant. (...) Dès la première phrase du roman, le lecteur est attrapé, tenu en haleine, pour ne plus lâcher, jusqu’à la dernière ligne, se demandant ce qui a pu arriver à ce petit génie du web... » L'Orient-Le Jour 

« Il y a des livres purements contemporains qui réunissent les ingrédients de l'époque. La Déconnexion en fait partie. (...) C'est vif, enlevé, hyper documenté. Bref, ça se lit tout seul. » GQ

« Cette fiction apporte, mine de rien, son lot de réflexions sur cette naissance de l’Internet français et ce qui en découlera dans la société française. » Konbini

« Un premier roman enthousiasmant qui interroge la modernité sans tomber dans les pièges de l’exercice. » Toute la Culture 

« Ce premier roman, reflet d’une époque, bouscule des clichés idéologiques, interroge nos certitudes, nos jugements. Une raison d’être de la littérature. »  Les Notes

« Ce premier roman d’Éric L’Helgoualc’h fait l’effet d’un pavé dans la mare. C’est une enquête captivante du début jusqu'à la fin. »  Les Livres de Sati 

 

« La Déconnexion » parmi les « dernières pépites » de « My Fair Book », nouvel acteur clé du livre durable
Publié le 27 septembre 2023

« La Déconnexion » parmi les « dernières pépites » de « My Fair Book », nouvel acteur clé du livre durable

Quel éloge, « My Fair Book » ! Nous sommes très heureuses d'apprendre que la vie d'un de nos anciens romans, « La Déconnexion », d'Eric L'Helgouac'h, se poursuit désormais grâce à cet organisme qui se donne pour mission de prolonger la vie des livres (cause que nous ne pouvons que soutenir!). A cette joie, s'ajoute celle de lire la critique très fine et sensible de la rédaction :

« Ce texte très juste nous amène à questionner l’impact sur une vie des médias et des réseaux sociaux, des intox et du complotisme. Ce roman psychologique palpitant, c’est aussi la place de la religion aujourd’hui, les mirages de la réussite et de l’argent et, plus intimement, le rôle que peut jouer l’amour dans notre destinée. Les personnages prennent vie sous nos yeux avec justesse, sagacité et humour. Une satire sociale très réussie ! »

Mention spéciale au petit tableau « Atouts », « Mood », « Fragment », qui distingue trois points forts du roman : « l'originalité du sujet (notamment sur le sens de la réussite), une écriture percutante, et l'humour et l'auto-dérision qui parcourent le texte ».

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Publié le 23 août 2022

Découvrez et soutenez les Éditions du Faubourg

Découvrez et soutenez les Éditions du Faubourg, maison d’édition indépendante et engagée.

En cette rentrée 2022, dans la foulée de l'intervention de la fondatrice sur France Inter, nous vous proposons plusieurs portes d’entrée vers nos livres :

  • Vous brûlez de découvrir nos parutions de l’automne ? Nous pouvons vous envoyer en avant-première l’essai de Mathilde Ramadier sur la bisexualité féminine, Vivre fluide, à paraître le 8 septembre, et la BD d’émancipation de la Turque Özge Samanci à paraître le 6 octobre, Nager à contre-courant.
  • Vous aimez les romans graphiques ? Les quatre publiés depuis 2020 reflètent de grands sujets de société : la collapsologie, la pression à la maternité, le risque d’accident nucléaire, l’erreur judiciaire… chaque fois un·e auteur·e spécialiste d’un sujet s’est allié·e à une illustratrice qui signe son premier album pour composer une narration à deux voix.
  • Vous voulez être sûr·e d’avoir un beau cadeau de Noël à offrir cette année ? Prenez d’emblée trois exemplaires du Grand procès des animaux, de Jean-Luc Porquet, succès de 2021, et nous vous offrons une affiche A3 couleur d’un dessin de Wozniak.
  • Enfin, si les enjeux écologiques vous passionnent, nous avons imaginé un pack comprenant deux BD, un livre illustré et un essai permettant d’aborder quatre aspects actuels : l’effondrement, le risque nucléaire, la question animale et le tourisme.

NB : Cette offre est valable jusqu’au 24 septembre (sauf celle du Grand procès des animaux qui se prolongera jusqu’au 24 décembre).

Si vous pouvez venir chercher les livres au bureau, nous serons ravies de vous accueillir et de vous offrir un cadeau surprise !

Si vous voulez les recevoir chez vous, nous ramenons les frais de port au minimum.

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Les rencontres de la rentrée
1 octobre 2021

Les rencontres de la rentrée

Les rencontres de la rentrée continuent...

  • Le 6/10 à 17h30, débat avec Alizée De Pin et Jean-François Julliard autour de leur BD Accident majeur à la librairie Kléber de Strasbourg (salle blanche).
  • jeudi 7 octobre, Noël Mamère à Clamecy à l'occasion du festival Résistances d'hier et d'aujourd'hui, il présentera Les Terrestres à 19h15 à la salle Romain Rolland.
  • vendredi 8 octobre à partir de 18h30, Mathilde Ramadier dédicacera Corps public au café Le Cause toujours, à Valence, en partenariat avec la librairie La Licorne.
  • vendredi 8 octobre à 19h, Violaine Dutrop sera à la MJC du quariter de Montchat à Lyon 3è pour présenter son essai Maternité, Paternité, Parité.
  • Rencontre avec Aram Kebabdjian pour L'Hymne à la joie, le 13 octobre à la librairie Tschann (Paris 6è) à 19h30, animé par Tiphaine Samoyault. 
  • Le 19 octobre, à 20h, Danièle Laufer pour Venir après interviendra au Bnaï Brith dans une synagogue ( 12 Rue des Petites écuries, Paris, 10e).
  • Le 21 octobre, Noël Mamère dédicacera Les Terrestres à la librairie Montbarbon (Bourg-en-Bresse) de 15 à 18h.
  • Rencontre avec les auteurs des bandes dessinées Les Terrestres et Accident majeur, les 22 et 23 octobre à Lyon à la Maison de l'environnement et à la librairie LaBd
  • Danièle Laufer prendra la parole au colloque "Combattre le mal avec Etty Hillesum" le 6 novembre (Paris 6e, 14 rue Jean-Baptiste de la Salle) puis dédicacera son livre. 
  • Le 13 novembre, rencontre autour de la BD Accident majeur à la librairie Montbarbon (Bourg-en-bresse) de 15h à 18h. 
  • Le 19 novembre, Jean-Luc Porquet sera reçu à la librairie Le Cyprès à Nevers et le 20 à L'autre monde à Avallon autour du Grand procès des animaux.

  • Signature de Danièle Laufer, auteure de Venir après - Nos parents ont été déportés à l’occasion du salon du livre de Judaïsme en mouvement le 21 novembre

  • Le 25/11, Jean-Luc Porquet est invité à Mulhouse pour une rencontre chez 47 degrés nord.

  • Danièle Laufer sera présente au Salon du livre juif de Saint Maur le 28 novembre.

  • Le 3/12 rencontre avec Jean-Luc Porquet à Poligny dans le Jura et le 10/12 à Auch dans le Gers.

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Le Matricule des Anges a lu ’La Déconnexion’
Publié le 13 janvier 2021

Le Matricule des Anges a lu "La Déconnexion"

"En commençant sa biographie fictionnelle par la biographie du biographe, Éric L'Helgoualc'h tord le cou au classicisme."

Une critique de Franck Mannoni parue dans le Matricule des Anges conseille la lecture de La Déconnexion (août 2020). 

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’La Déconnexion’ chroniquée dans l’Humanité
Publié le 18 décembre 2020

"La Déconnexion" chroniquée dans l'Humanité

Merci à Alain Nicolas pour sa lecture de La Déconnexion, premier roman d'Éric L'Helgoualc'h (janvier 2020) dans l'Humanité.

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’Déconnexion réussie’ dans Ernest
Publié le 30 octobre 2020

"Déconnexion réussie" dans Ernest

La Déconnexion d'Éric L'Helgoualc'h est le livre du jour dans Ernest, à découvrir en ligne

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La Déconnexion : entretien et chronique dans L’Orient-Le Jour
Publié le 22 octobre 2020

La Déconnexion : entretien et chronique dans L'Orient-Le Jour

L'Orient-Le Jour a lu La Déconnexion, ce "premier roman palpitant" et a rencontré son auteur, Éric L'Helgoualc'h pour en savoir plus sur la genèse du livre. 

L'article est disponible en ligne ici

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Interview d’Éric L’Helgoualc’h par La Netscouade à propos de ’La Déconnexion’
Publié le 24 septembre 2020

Interview d'Éric L'Helgoualc'h par La Netscouade à propos de "La Déconnexion"

Qui est Elias Naccache, ce geek surdoué dont on perd la trace lorsqu'il part combattre Daech en Syrie ? La Netscouade a posé la question à Eric L'Helgoualc'h, l'auteur de La Déconnexion "un premier roman très réussi".

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Soirée de lancement ● ’La Déconnexion’ d’Éric L’Helgoualc’h
24 septembre 2020

Soirée de lancement ● "La Déconnexion" d'Éric L'Helgoualc'h

Rendez-vous le jeudi 24 septembre à 19h pour fêter le lancement du premier roman d'Éric L'Helgoualc'h, La Déconnexion

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’La Déconnexion’dans Voici
Publié le 28 août 2020

"La Déconnexion"dans Voici

"Une fresque sociale intense et addictive à l'écriture cinématographique." Merci à Vincent Cocquebert de Voici pour cette lecture. 

 

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QG  • ’La Déconnexion’ en coup de coeur
Publié le 26 août 2020

QG • "La Déconnexion" en coup de coeur

Le magazine QG a lu La Déconnexion, d'Éric L'Helgoualc'h, et l'a aimé. 

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’La Déconnexion’, d’Éric L’Helgoualc’h dans Toute la Culture : entre mirages technologiques et crispations identitaires
Publié le 21 août 2020

"La Déconnexion", d'Éric L'Helgoualc'h dans Toute la Culture : entre mirages technologiques et crispations identitaires

Pour Chloé Hubert, qui chronique La Déconnexion d'Éric L'Helgoualc'h, à l'occasion de sa parution le 20 août 2020, ce premier roman est un "page-turner". 

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Rendez-vous le 27 juin pour une rencontre à la librairie Millefeuille (Clamecy)
Publié le 16 juin 2020

Rendez-vous le 27 juin pour une rencontre à la librairie Millefeuille (Clamecy)

Nous vous attendons nombreux le samedi 27 juin pour fêter le retour des rencontres en librairie. 

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