Venir après
« Je suis une fille de déportée. En relisant ces mots, j’ai un sentiment d’étrangeté et d’irréalité. Ma mère a été déportée. »
Comment dire cette enfance singulière, ces parents qui parlaient avec un accent, ces toutes petites familles déracinées, ces traces de la Shoah sur la deuxième génération qui n’a pas connu les camps, mais a grandi dans le traumatisme de cette tragédie ?
Danièle Laufer a recueilli les témoignages d’une vingtaine de femmes et d’hommes, comme elle nés de survivants des camps nazis. Tous ont estimé que l’heure était venue pour eux de parler afin de transmettre la mémoire de ce qui les a « à la fois détruits et construits ».
Avec une grande sensibilité, elle a tissé ensemble leurs histoires, leurs émotions et les siennes. Venir après se lit comme le roman de vies hantées par des fantômes, où surgit malgré tout la joie d’être là.
Verbatims presse
Les bonnes feuilles publiées par Slate.fr :
"Des filles et fils de survivants des camps de concentration racontent leur enfance avec ces parents profondément abîmés."
et reprises dans la revue de presse de Claude Askolovitch sur France Inter :
"Ses paroles décapent car elles arrachent le génocide à son monument comme jadis la bande dessinée Mauss."
Grande interview sur 20 minutes.fr :
"Les enfants des survivants des camps de concentration ont subi par ricochet les souffrances vécues par leurs parents pendant la Shoah. La transmission de ce trauma collectif, Danièle Laufer, dont la mère est une rescapée de Bergen-Belsen, la raconte avec subtilité dans Venir après."
Verbatims libraires
"Un livre émouvant et bouleversant, un ouvrage essentiel qui interroge avec justesse la mémoire collective et intime. Une réflexion sur la transmission, sur l'héritage familial et son cortège de fantômes familiaux.
Un récit qui vous happe et que vous ne pourrez plus lâcher." Delphine Desmoures, Librairie des Halles, Niort
"Avoir eu un parent qui aurait pu être exterminé, être né de cette histoire, n’est jamais anodin et laisse toujours des traces." C’est à une véritable exploration de ces traces que Danièle Laufer se livre ici, à partir de sa propre expérience, en ayant recueilli les témoignages d’une vingtaine de fils et filles de déportés, et en se référant aux travaux de psychologues et de psychanalystes.
À l’heure où les derniers rescapés des camps de la mort s’éteignent leurs enfants restituent l’'étrangeté" de situations et de vies familiales déséquilibrées psychologiquement, affectivement, ou socialement. Ils évoquent leur difficulté à assumer leur nouvelle responsabilité : celle de transmettre, à leur tour, cet impossible héritage." Librairie Le Millefeuille, Jacques Planchon
Danièle Laufer s'est confiée à 20 Minutes
« Etre enfant de déporté entraîne un manque de sécurité intérieure et une énorme demande d’amour »
La transmission de ce trauma collectif, Danièle Laufer, dont la mère est une rescapée de Bergen-Belsen, la raconte avec subtilité dans Venir après, qui sort ce jeudi en libraire.
La revue de presse de France Inter se fait l'écho du livre de Danièle Laufer
Venir après dans la revue de presse de Claude Askolovitch sur France Inter, à réécouter ici (à 1'41) :
Slate - «J'ai arrêté de dire que ma mère avait été déportée»: les mémoires de la deuxième génération de la Shoah
Slate publie les bonnes feuilles de Venir après, de Danièle Laufer.
«J'ai arrêté de dire que ma mère avait été déportée»: les mémoires de la deuxième génération de la Shoah