Cette histoire pourrait être intitulée Les Malheurs de Marco Bueli. Qu'on se rende compte : trois licenciements à 36 ans quand on est issu d'une grande école d'ingénieur ! Il faut dire qu'il a tout pour agacer, faire des envieux, car cet homme est beau, très beau. Mais il est fatigué de faire des sourires, de séduire malgré́ lui et de finir par se faire avoir. Marco a décidé de se défendre et d'aller en justice pour discrimination liée à l'apparence physique. Après tout, les Américains ont montré la voie et la législation française le permet. Croyez-le, sa beauté ne l'a pas aidé dans sa carrière, il a souffert.
À travers le personnage du sublime Marco Bueli et de sa détermination à obtenir réparation, ce roman dépeint ironiquement les excès d'une politique de lutte contre les discriminations qui permet, aujourd'hui, à tout un chacun de se considérer comme victime, légitime à se plaindre. Dans la continuité de ses précédents romans, Emmanuelle Heidsieck pointe ici avec acuité le démantèlement du modèle social français face à la montée de l'individualisme. La concurrence des plaintes entre les discriminés de tous ordres n'annonce-t-elle pas la dislocation de la société ?
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Les citations presse :
« Une ironie grinçante. Comment faire société si chacun se sent lésé ? Bref, un petit livre rondement mené qui interroge les tensions de notre appartenance collective. » Le Matricule des Anges
« La journaliste et romancière Emmanuelle Heidsieck donne libre cours à son goût de la satire – teintée d’une pointe d’absurde – dans ce roman qui persifle une forme de victimisation à tout prix. » Le Monde
« Un roman joyeusement incorrect (...), une fable à peine anticipatoire. » Les Inrockuptibles
« À mi-chemin entre la fable sociale et l'essai poétique, ce cinquième roman d'Emmanuelle Heidsieck illustre la crise du modèle social français face à la flambée de l'individualisme et à la dérive de la victimisation à l'anglo-saxonne. » Les Echos
« Une critique en filigrane de l'individualisme et du vide ambiant. » Les Actualités Sociales Hebdomdaires
« C'est un petit livre, mais d'une grande force. Un roman profond, original, grinçant, politique aussi. » L'Express
« Emmanuelle Heidsieck a écrit une demi-douzaine de romans à thématique sociale. Toujours brefs, originaux, incisifs. Ici, une grande fournée de drôlerie en plus. (...) Le risque est que Hollywood achète les droits de ce roman grinçant et confie le rôle principal à Ryan Gosling ! » Le Canard Enchaîné
« Un roman politique écrit avec beaucoup d'humour. » Libération
« Avec Trop beau la romancière réussit un joli coup. [...] Un monde narcissique et disloqué qui, sous la plume clinique d'Emmanuelle Heidsieck, paraît tout, sauf trop beau pour être vrai. » Voici
« D’une plume aiguisée et sarcastique [Emmanuelle Heidsieck] nous livre une fable d’une alacrité réjouissante. » Service littéraire
« Une fable sociale drôle et interpellante. » Ernest Mag
« Marco Bueli va-t-il être le premier salarié officiellement victime de sa beauté ? À travers cette question, Emmanuelle Heidsieck en pose beaucoup d'autres, dans un roman qui, comme [ses précédents], plonge aux racines du mal que vit notre société. » L'Humanité
« Dans « Trop beau » [Emmanuelle Heidsieck] pousse jusqu’à l’absurde la logique d’un individualisme triomphant qui mènerait à une société où chacun serait en droit de s’ériger en victime, même les «beaux». Décapant. » Viva
« Trop beau dénonce, avec le recul de l’humour, l’importance prise par l’apparence dans nos vies et les tendances victimaires d’individus modernes de plus en plus égocentrés et rivés à leurs intérêts particuliers. » La Cause Littéraire
« Derrière le ton léger et l’écriture primesautière, c’est une question grave qui est posée au lecteur, et qui éclate soudain dans une envolée finale étourdissante. En étudier avec le plus grand sérieux les conséquences ultimes permet de poser avec humour les questions dérangeantes. De ce point de vue, le roman est parfaitement réussi : on a été à deux doigts de plaindre ces jeunes dieux ! » Le blog de Jean-Claude Bologne
Et les avis des libraires :
Pour découvrir ce qu'en ont pensé Didier Jouanneau (Les Oiseaux de Nuit, Saint-Amand-en Puisaye) et Evelyne Levallois (La Promesse de l'Aube, Autun), c'est ici.
« Je me suis régalée. C'est un titre exceptionnel qui se lit très facilement et qui pousse à la réflexion. (...) Une plume intelligente et souple. »
Cécile Rivière, Au fil des mots, Blagnac
« Trop dur d'être trop beau ! Une satire réjouissante de notre monde d'apparences ! »
Coup de coeur Mollat, Bordeaux
« Marco m'a beaucoup touchée, et personnellement il ne m'a pas semblé ridicule ni excessif. Et j'ai adoré sa “plaidoirie” ! Je l'ai trouvée remarquable et vraiment bien menée. (...) Ce n'est pas du tout mon genre de lecture habituel, je ne connaissais pas l'auteure, mais je pense que je me pencherai sur d'autres de ses ouvrages car c'est une jolie découverte. »
WhiteRose sur Babelio
« J'ai beaucoup aimé la façon décalée d'appréhender cette forme de discrimination à la beauté. Beau portrait de notre société ! »
Laura, librairie Arthaud, Grenoble
« Un livre curieux, insolite pour amateur de découverte. »
Coup de coeur de Fabrice, Les Nouveautés, Paris
« Un texte très amusant, parfois touchant, à l'écriture toujours virtuose. »
Christophe Marie, Au Saut du Livre, Joigny
« Ce récit, alternant l'humour et l'amertume nous entraîne dans des réactions allant de la compassion à l'incompréhension (...) Une très grande réussite pour ce roman »
Fred, Decitre Crêches-sur-Saone
« Pour commencer 2020, après une année 2019 de revendications et de déclarations discriminatoires tout azimut, voici un court roman qui devrait faire parler lui dans cette rentrée hivernale. »
Un coup de cœur de Fabrice Baumann, libraire Decitrepro