Emmanuelle Heidsieck est une romancière qui mêle la fiction littéraire aux questions politiques et sociales. Elle décrit, souvent de façon grinçante, des héros se débattant dans un monde qui tourne de moins en moins rond. Elle a notamment publié Notre aimable clientèle (Denoël, 2005), Il risque de pleuvoir (Le Seuil, Fiction & Cie, 2008), À l’aide ou le rapport W (Inculte-Laureli, 2013 ; réédition aux Éditions du Faubourg, 2020). Elle a également publié des nouvelles et a participé à des ouvrages collectifs, en particulier Les Jours heureux, sur le démantèlement du programme du Conseil national de la Résistance. Elle a été membre du comité d’administration de la Société des Gens de Lettres (SGDL) de 2015 à 2019. Plusieurs de ses œuvres ont été adaptées à la radio (France Culture), ou au théâtre.
Il faut y aller, maintenant
« Je me suis perdue dans mes pensées. Et à présent, c’est le départ. Un dernier coup d’œil à cette pièce que je ne reverrai jamais. Le bureau, avec les affaires d’Alexandre, je n’y ai pas touché. Partir sans trop se retourner, c’est ce qu’il faut faire, sinon je n’y arriverai pas. Les larmes[...]
À l'aide ou le rapport W
Un professeur à la retraite est arrêté par la police devant son domicile. Menotté, il est embarqué et placé en garde à vue. L'homme est accusé d'avoir rendu des services dans le voisinage. L'aide à la personne est désormais un délit passible de prison et d'une forte amende. Au ministère de l'Intérieur, deux hauts fonctionnaires[...]
Trop Beau
Cette histoire pourrait être intitulée Les Malheurs de Marco Bueli. Qu'on se rende compte : trois licenciements à 36 ans quand on est issu d'une grande école d'ingénieur ! Il faut dire qu'il a tout pour agacer, faire des envieux, car cet homme est beau, très beau. Mais il est fatigué de faire des sourires,[...]
Une critique de "Il faut y aller, maitenant" par Yonnel Liégeois
Le rédacteur du blog Chantiers de culture consacre un article au dernier roman d'Emmanuelle Heidsieck. Il faut y aller, maintenant est dans sa précieuse sélection des livres "à lire ou à relire".
Une plume sèche, acérée, glaçante pour un signal d’alerte qui transperce la conscience des lecteurs : devant l’avenir incertain, rester ou partir ? Entre fiction et réalité, la littérature avance masquée.
Tous ses articles sont à retrouver sur son blog ici.
Emmanuelle Heidsieck sur RFI pour Il faut y aller, maintenant,
Au micro de Jean-François Cadet dans "Vous m'en direz des nouvelles" sur RFI, Emmanuelle Heidsieck raconte les coulisses de l'écriture de son roman Il faut y aller, maintenant, son déclic à l'élection de Donald Trump en 2016 et nous confie même son amour pour les listes.
Une interview riche à écouter d'urgence.
"La première police, c'est la police des mots"
Il faut y aller, maintenant : une dystopie qui résonne avec notre époque
Henri-Charles Dahlem a "bien aimé" Il faut y aller, maintenant, le dernier roman d'Emmanuelle Heidsieck, et y consacre une chronique intitulée "Zone de turbulences" sur son blog Collection de livres :
Le dernier roman d'Emmanuelle Heidsieck dans le Canard enchaîné
Dans "La Voie aux chapitres" du Canard enchaîné, le dernier roman d'Emmanuelle Heidsieck Il faut y aller, maintenant, "un monologue tenu, pressant, désespéré, écrit dans un style haché, à perdre haleine". Une belle recension signée David Fontaine.
"Fuir ou rester" : le nouveau roman d'Emmanuelle Heidsieck dans Ernest Magazine
Cette semaine dans la sélection du livre du vendredi d'Ernest Magazine , David Medioni, qui signe cet article, raconte comment l'autrice d'Il faut y aller, maintenant, Emmanuelle Heidsieck "secoue les certitudes, décortique les motivations, souligne les contradictions et place le lecteur dans l’inconfort puissant et fécond qui peut être celui suscité par une œuvre littéraire majeure".
Heidsieck tire un roman fort, intense, dérangeant et dans lequel pointe, malgré tout, une lueur d’espoir. À lire !
"Il faut y aller, maintenant" : coup de coeur de Voici
Il faut y aller, maintenant, le nouveau roman d'Emmanuelle Heidsieck, est dans les coups de coeur du magazine Voici.
La romancière déroule le puissant monologue d'une femme condamnée malgré elle à l'exil. Grave et grinçant. Vincent Cocquebert
Emmanuelle Heidsieck sur Mollat TV
"La question qui me semble chère, là, c'est l'exil"... dans une interview donnée à la chaîne Youtube de la librairie Mollat, Emmanuelle Heidsieck explicite les ressorts de son dernier roman, Il faut y aller, maintenant. Elle retrace le parcours qui l'a menée à traiter de ce sujet, après avoir consacré ses précédents romans à d'autres questions politiques et sociales.
"Il faut y aller, maintenant" dans L'Humanité
Alain Nicolas signe un article sur le dernier roman d'Emmanuelle Heidsieck Il faut y aller, maintenant, pour le journal L'Humanité. Imagé par une photo de militaires, il nous présente cette "dystopie", "au discours nostalgique, grinçant, chaleureux".
« Emmanuelle Heidsieck donne avec ce livre une dystopie grinçante, inquiétante, un signal d’alarme à ne pas négliger, tout en restant proche de l’intimité de cette femme, de sa voix. »
"Un roman glaçant aux accents orwelliens" : Les Echos ont lu"Il faut y aller, maintenant"
« Il faut y aller, maintenant » : le courage de fuir ou de rester
Chronique de Pierre de Gasquet dans Les Echos week-end :
"À la vérité, ce roman glaçant comme une lame de couteau traite d'un moment que l'on peut tous connaître. Ce moment où l'on doit décider s'il vaut mieux fuir ou rester, assumer ou rompre. Le moment où l'on doit choisir entre l'effroi ou la honte, sans savoir si les deux ne sont pas au rendez-vous. « Est-ce qu'on s'allège dans l'exil ? On tire un trait ? On peut vivre une autre vie ? ». Qui ne s'est posé cette vaine question à un moment ou un autre, ces cinq dernières années par exemple. La tentation de tout jeter par-dessus bord, la honte et l'effroi…
(...) Dans son sixième roman, Emmanuelle Heidsieck décortique avec talent ce moment étrange où toute une génération se retrouve complètement rétamée par une « forme de dépression latente ». « Les choses sont difficiles à regarder. C'est pourquoi nous devons les regarder », comme dit l'historien Michael Berenbaum. L'important, c'est de regarder les choses en face. En fin de compte, ce roman aux accents orwelliens se lit comme une fable philosophique sur le courage de rester ou de fuir. Dans les deux cas, on n'a jamais l'esprit tranquille…"
Soirée de lancement de "Il faut y aller, maintenant"
Les éditions du Faubourg vous invitent à rencontrer Emmanuelle Heidsieck, jeudi 12 janvier 2023, à la librairie L'Ecume des pages.
Rendez-vous à 19h à la librairie. La comédienne Céline Milliat-Baumgartner lira des extraits du roman Il faut y aller, maintenant.
Nous poursuivrons la soirée au café Le Bonaparte, où nous célèbrerons les trois ans de la maison.
Libé a lu le nouveau roman d'Emmanuelle Heidsieck
Dans le cahier Livres du week-end du quotidien Libération, Eric Loret livre sur une colonne son regard sur Il faut y aller, maintenant :
"C’est un récit de chambre, comme on dit musique de chambre. Il n’y a même qu’un instrument : la voix d’une septuagénaire, grande bourgeoise veuve, qui s’adresse à une autre femme, Aida, qui fut la nourrice des ses enfants et dont on n’entend jamais les réponses. Efficacité dramatique éprouvée depuis la Voix humaine de Jean Cocteau : le dialogue c’est le malentendu ; le monologue, le suspense et la mort en vue."
Une recension de "Il faut y aller, maintenant" dans L'Or des livres
Emmanuelle Caminade pour L'Or des Livres nous offre l'une des premières recensions du nouveau roman d'Emmanuelle Heidsieck, Il faut y aller, maintenant.
"Emmanuelle Heidsieck est une écrivaine engagée à la verve satirique, une sorte de lanceuse d'alerte qui utilise la fiction pour avertir et inciter à réagir. A résister. S'appuyant sur une réalité précise et souvent très pointue, cette juriste de formation à l'écriture vive et acérée déploie en effet son imagination avec humour et sensibilité pour illustrer de manière pertinente les dérives de notre monde contemporain en poussant à son paroxysme leur logique afin de mieux nous en faire mesurer la gravité."
Il faut y aller, maintenant est à peine un roman d'anticipation tant le décalage avec notre époque semble mince, ce qui le rend d'autant plus glaçant.
L'article complet est à retrouver sur son blog.
"Pinochet-sur-Seine" : Il faut y aller, maintenant dans Bastille
L'écrivain Eric Faye, chroniqueur livres dans le numéro de janvier du mensuel Bastille, signe un très bel article sur le dernier roman d'Emmanuelle Heidsieck, Il faut y aller, maintenant, qu'il décrit comme "bref et incisif".
"Les meilleures dystopies ne parlent pas de l’avenir mais de notre époque", écrit-il, imaginant que "ce monologue (soit) mis en scène au théâtre." (...)
"Emmanuelle Heidsieck dissèque notre époque par le truchement de dystopies et n’est jamais en mal d’idées. On ne s’ennuie pas à la lire tant les dérives de notre monde stimulent son écriture."
« Le jour où la France aura sa catastrophe de Tchernobyl… »: Jean-François Julliard sur TV5Monde
Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France et auteur avec Alizée De Pin de la bande-dessinée #AccidentMajeur, était l'invité de TV5Monde mardi 29 juin pour parler du risque nucléaire.
Geoffrey Le Guilcher était également invité pour parler de son roman La Pierre Jaune, aux Éditions la Goutte d'or.
Pour Jean-François Julliard, il faut sensibiliser l'opinion public sur le risque des accidents nucléaires: par l'action (comme les 34 activites de Greenpeace qui s'étaient introduit dans la centrale nucléaire du Tricastin pour dénoncer le vieillissement des centrales nucléaires, condamnés par le tribunal correctionnel de Valence), ou par la fiction.
La bande-dessinée #AccidentMajeur, qui sortira le 17 septembre, est le récit plausible d'un Fukushima à la française.
L'émission est à revoir ici:
"Trop beau" d'Emmanuelle Heidsieck chroniqué dans L'Obs
"Trop beau a d'abord l'air du pamphlet d'un troll hostile au "politiquement correct". Il est beaucoup plus malin, et réussit à jouer sur tous les tableaux : ironiser sur l'obscénité de ce genre d'argumentaire quand il est repris par un enfant trop gâté, mans sans renoncer à dénoncer "une fascination maladive, voir mortifère" pour la beauté physique, ni à montrer que le principe de l'"égalité réelle", si volontiers brandi par des logiques victimaires ne croyant plus à l'égalité des droits, ferait bien d'être manipulé avec certaines précautions."
Trop beau dans la sélection du prix Hors Concours
Trop beau, le roman d'Emmanuelle Heidsieck paru le 16 janvier et très remarqué par la critique, figure dans la sélection du prix Hors Concours, prix de l'édition indépendante.
Rencontre avec Emmanuelle Heidsieck et François Dubet • Librairie Mollat • 18 mars 2020 (annulé)
"J'aimerais écrire aussi bien que vous pour être entendu" : c'est sur cette phrase de François Dubet, sociologue et bordelais, qu'est venue l'idée d'une rencontre avec la romancière Emmanuelle Heidsieck.
Tous victimes... même les beaux • Viva Magazine
Dans Trop beau [Emmanuelle Heidsieck] pousse jusqu'à l'absurde la logique d'un individualisme triomphant qui mènerait à une société où chacun serait en droit de s'ériger en victime, même les "beaux". Décapant.
Trop beau pour toi • Ernest Mag
Le livre du vendredi d'Ernest Mag n'est autre que Trop beau d'Emmanuelle Heidsieck. Un article signé David Medioni à lire ici.
"On connaît la Heidsieck !" • Service Littéraire
Cécilia Dutter a lu Trop beau et en fait part aux lecteurs du mensuel Service Littéraire.
Trop beau dans l'Express
Trop beau chroniqué dans l'Express sous la plume de Delphine Peras.
Trop beau est dans Le Monde des Livres
Sous la plume de Raphaëlle Leyris, un article salue la naissance des Éditions du Faubourg et la parution du cinquième roman d'Emmanuelle Heidsieck.
Les Inrockuptibles ont lu Trop beau
L'autrice donne la parole à un apollon qui souffre de l'être. Une remise en cause très drôle de l'idéologie de la victimisation et de l'individualisme forcené.
Dans les Inrockuptibles du 12 février, Gérard Lefort nous parle du cinquième roman d'Emmanuelle Heidsieck.
"La belle affaire", Trop beau dans Voici
Avec Trop beau, fable sociale sur un homme discriminé à cause de sa beauté, la romancière réussit un joli coup. (...)
Sur le modèle de la satire à peine exagérée, l'auteure d'À l'aide ou le rapport W décrit une société où l'ultime commun réside dans ce besoin d'être reconnu comme la victime que l'on croit être.
Un monde narcissique et disloqué qui, sous la plume clinique d'Emmanuelle Heidsieck, paraît tout, sauf trop beau pour être vrai.
"Emmanuelle Heidsieck et le malheur des physiques exquis" dans Libération
"Un roman politique écrit avec beaucoup d'humour."
La suite à lire ici.
Trop beau dans Causette
"La fiction, ça sert aussi à pousser le bouchon toujours plus loin. C'est ce qu'a toujours appliqué Emmanuelle Heidsieck dans des romans teintés de chronique sociale ou d'anticipation politique."
Trop beau dans l'Humanité
Dans L'Humanité du 16 janvier, un article d'Alain Nicolas sur Trop beau.
• Le Canard enchaîné a lu Trop beau •
Dans Le Canard Enchaîné du 15 janvier, un article de Jean-Luc Porquet.
La Cause Littéraire • Premier retour presse sur Trop beau
Merci à la critique Emmanuelle Caminade pour sa chronique publiée dans La Cause Littéraire. Elle rend compte avec finesse des thèmes abordés dans Trop beau, cinquième roman d'Emmanuelle Heidsieck.