Au cours de cette conférence en partenariat avec la Librairie Garin, l'auteur franco-suisse est longuement revenu sur son essai, Mes Labyrinthes. Florian Forestier s'est également confié sur son enfance, de ses premiers souvenirs jusqu'à ses 25 ans qui marquent l'établissement de son diagnostic. Une période précédée par de nombreux doutes et incertitudes alors qu'il se rendait compte qu'il ne vieillissait pas en même temps qu'il mûrissait.

À travers cet ouvrage, il partage ce que l'autisme lui fait ressentir, le fait de chercher à apprivoiser la société dans laquelle il doit vivre, sa tendance à aller à l'encontre de ses goûts et de ses idées par mimétisme. 

« Je ne voulais pas taire tout ce qu’il y a de désagréable et de dur dans l’expérience de l’autisme. L’expérience de l’autisme, c'est une expérience exacerbée du corps, de la sensibilité où tout est intense tout le temps. [...] Comme si le corps ne se taisait jamais  », précise Florian Forestier. 

L'auteur a également pu préciser ses sources d'inspirations pour l'écriture de son dernier roman, Un si beau bleu (Belfond), qu'il qualifie de complémentaire à Mes Labyrinthes, avant de répondre aux questions des personnes présentes. 

« Un coup de cœur [...], un objet littéraire fascinant et inclassable. Lumineux et complexe, apaisant et déstabilisant. Tous ceux qui oseront plonger dans Mes Labyrinthes n’en ressortiront pas indemnes. », Martial Schouller, modérateur de la conférence. 

La conférence est disponible gratuitement et en intégralité sur YouTube, via ce lien.